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Mérule qui est responsable de la dégradation du bois dans les habitations : comment l’identifier ?

Mérule qui est responsable de la dégradation du bois dans les habitations : comment l’identifier ?

Mérule qui est responsable de la dégradation du bois dans les habitations : comment l’identifier ?

Pourquoi la mérule s’attaque au bois de nos maisons ?

La mérule, ou Serpula lacrymans pour les intimes, n’est pas un simple champignon inoffensif. C’est un véritable fléau du bâtiment, capable de réduire à néant des structures en bois pourtant solides. Ce qui lui plaît particulièrement ? L’humidité, les endroits sombres, mal ventilés… bref, tout ce que l’on retrouve dans une cave oubliée ou derrière un lambris trop ancien. Ce champignon lignivore se nourrit des éléments structuraux du bois (cellulose et hémicellulose), le rendant friable comme une biscotte rassis.

Le danger ? Une infestation de mérule est rarement visible au départ. On s’en rend compte souvent trop tard, quand le bois commence à s’effriter sous les doigts ou que des signes visuels inquiétants apparaissent. Il est donc essentiel de savoir l’identifier pour agir tôt – et éviter des réparations coûteuses.

Les signes inquiétants à ne pas ignorer

Certains symptômes doivent vous alerter sans attendre. Ils n’annoncent pas forcément une invasion confirmée, mais dans le doute, mieux vaut faire appel à un professionnel du diagnostic.

Ces symptômes ne sont pas exclusifs à la mérule, mais leur combinaison doit faire office d’alerte sérieuse. Mieux vaut prévenir que refaire toute une charpente.

Comment reconnaître la mérule visuellement ?

À force d’en voir sur les chantiers, on développe un œil. Voici comment la reconnaissent les pros :

Un exemple concret ? Lors d’un chantier à Dinan, une simple dalle de bois posée sur un sol en terre battue cachait une prolifération massive. Rien n’était visible en surface, sauf une légère ouate blanche en coin de mur… À l’ouverture, on découvre 10 m² de bois totalement pourris et des cordons mycéliens grimpant jusqu’aux chevrons. Le propriétaire n’avait rien vu venir, mais le dégât structurel était bien là. D’où l’importance du diagnostic pro.

Les conditions idéales pour son développement

La mérule n’apparaît pas par hasard. Plusieurs facteurs combinés créent le cocktail parfait pour sa prolifération.

Un dégât des eaux non séché correctement, un pare-vapeur mal posé, ou une vieille infiltration de toiture peuvent suffire à lancer le processus. Parfois, l’humidité monte par capillarité depuis un vide sanitaire mal isolé – une situation encore trop fréquente dans l’ancien.

Faites le test du bois “sain ou pourri”

Vous avez un doute en manipulant une poutre ou une planche ? Voici une méthode simple utilisée en repérage :

Encore une fois, cette méthode ne remplace pas un diagnostic professionnel, mais elle peut vous donner un premier indice. Mieux vaut réagir tôt que devoir refaire un plancher complet.

Diagnostic professionnel : quand y recourir et que faire ?

Si vous suspectez la présence de mérule, il ne faut pas traîner. Les entreprises de traitement fongique sont équipées pour confirmer l’infestation à l’aide de sondes, hygromètres, caméras thermiques ou encore d’analyse mycologique en laboratoire.

Le diagnostic professionnel répond à plusieurs objectifs :

Il s’agit d’un investissement, certes, mais il peut vous éviter plusieurs milliers d’euros de reprise structurelle si le problème est laissé sans traitement. À Toulouse par exemple, une cliente a découvert la mérule dans une serveuse de cuisine adossée à un mur mal ventilé. L’entreprise a pu contenir le champignon à ce mur grâce à une intervention rapide.

Combien coûte une intervention en cas d’infestation ?

Le coût dépend de plusieurs facteurs :

En moyenne, une intervention oscille entre 2 000 et 12 000 €, voire plus si une dépose complète du parquet, du plancher ou des cloisons est nécessaire. D’où l’intérêt crucial d’un repérage précoce !

Le plus : certaines régions ou communes classées « zone à risque mérule » ont mis en place des aides ou dispositifs de soutien. Pensez à consulter votre mairie ou les services d’urbanisme pour savoir si vous êtes concernés.

Quelques bons réflexes pour limiter les risques

La mérule aime les maisons mal ventilées. Vous pouvez donc réduire le risque d’apparition en adoptant certains gestes simples :

Lorsque vous achetez ou rénovez une maison ancienne, surtout dans les régions humides (Bretagne, Nord, Normandie…), demandez systématiquement un diagnostic mérule. Ce n’est pas obligatoire partout, mais c’est souvent une sage précaution.

À retenir pour agir vite et bien

La mérule est sournoise, rapide, destructrice… mais pas invincible. La clé reste l’identification précoce grâce à une attention aux signaux faibles : odeurs persistantes, aspect du bois, humidité ambiante… Dès le moindre doute, ne restez pas seuls face au problème.

Faites appel à une entreprise de traitement spécialisée pour diagnostiquer et stopper l’infestation, avant que votre maison ne devienne café gourmand pour mérule affamée.

Et rappelez-vous : dans la grande majorité des cas où l’intervention est rapide, les dégâts sont limités. Un œil attentif et des réflexes simples valent souvent toutes les assurances du monde.

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